10h Le caravagisme à Naples et en Espagne
Tandis que Naples l’espagnole accueille, à la suite du Caravage,nombre de peintres italiens imprégnés de son esthétique, c’est la génération
de Jusepe de Ribera et de Juan Bautista Maino, qui offre les premières variations hispaniques autour du langage caravagesque. Soutenu par des mécènes de haut rang bien ancrés à Rome, le mouvement témoigne du succès de certaines formules héritées du maître, et, du même coup, de la circulation de ses œuvres et de leurs copies sur le sol espagnol.
14h Le Caravage à Malte :
Un exil et cinq chefs-d’œuvre
Le Caravage, a remarquablement marqué le patrimoine culturel de Malte lors de son court exil sur l’archipel entre 1607 et 1608, emmené par Fabrizio Sforza, ancien grand Prieur à Venise.
Le Grand Maître de l’Ordre de Malte de l’époque, Alof de Wignacourt, voyait d’un très bon œil l’arrivée du peintre. La nouvelle cité, La Valette, est
en pleine construction avec ses fortifications en étoile destinées à affirmer la supériorité du monde
chrétien face aux musulmans. Malgré sa réputation sulfureuse et son caractère imprévisible, le Caravage est considéré comme le plus grand artiste vivant. Après des événements obscurs il se retrouve emprisonné au fort San Angelo à Malte. En bénéficiant probablement de complicités haut
placées, il quitte l’île sur laquelle il n’aura guère passé que quinze mois, mais tout en laissant un bel héritage : cinq chefs d’oeuvre peints à Malte, dont, « La décollation de Saint Jean-Baptiste » et « Saint Jérôme écrivant », tous deux conservés dans l’Oratoire de la CoCathédrale Saint-Jean à La Valette.
Illustrations :
Jusepe de Ribera, 1633, The Pietà, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid
José de Ribera, vers 1608, La Décollation de saint Jean-Baptiste, co-cathédrale
Saint-Jean, La Valette, Malte
Informations pratiques: Plus d’infos : www.amis-musee-chaussures.com
Pas de réservation nécessaire - Paiement sur place: Espèces Chèques CB : 8€ par conférence