Place Zamenhof : ensemble, c’est tout

Le 21 janvier 2020

Grâce à sa politique, lancée en 2015, de valorisation des friches, la Ville a trouvé preneur pour l’ex-conservatoire, place Zamenhof, avec la société 6tematik qui a fait de ce bâtiment du XIXe siècle, désaffecté depuis 2013, un pôle autour du numérique, de l’innovation et de la création. Une transformation que la Ville, soucieuse de ramener du flux en centre-ville, a accompagnée avec un réaménagement en profondeur de la place pour en faire un lieu de vie et de rencontre.

Le projet de l’entreprise 6tematik et de son fondateur, Samuel Barbosa, ne portait pas, en effet,  sur la totalité du site mais seulement sur les deux bâtiments en L, dont il avait été convenu qu’il garderait leur aspect actuel, avec leurs huisseries et leurs coursives. Ce qui a parfaitement été respecté tout comme les engagements de la Ville d’accompagner cette réhabilitation par la démolition, dans un premier temps, des bâtis situés à l’ouest et au sud (locaux administratifs, préau, toilettes publiques, murs d’enceinte) avant l’aménagement, proprement dit, de l’espace. Un aménagement inauguré le 18 janvier dernier.


Un  lien entre passé et présent


L’idée de cet aménagement était, grâce aux démolitions, de se réapproprier cet espace public, de l’ouvrir, en supprimant le goulot d’étranglement créé par la rue de Loulle, mais aussi d’établir une liaison, entre haut et bas de la ville, en conservant le porche de l’ancienne école de garçons, témoignage du passé, dont les portes en bois resteraient symboliquement ouvertes.


Un lieu de vie et de rencontre


La place et les rues adjacentes ont été entièrement pavées, dans un esprit qui rappelle celui de la place Perrot-de-Verdun. Dans la foulée, du mobilier urbain a été installé : chaises, banquettes, corbeilles et autres potelets. L’ancienne chaufferie du conservatoire, rue du Secret, abrite, quant à elle, de nouveaux WC publics.  


Une cohabitation vélos, voitures, piétons


Comme en d’autres points de la ville, une station « Libelo » de vélos en libre-service a été implantée par Valence Romans Déplacements, avec, juste devant, une place de stationnement pour les personnes à mobilité réduite. Vingt-cinq autres places de stationnement, définies par des clous, à l’instar de celles de la place Maurice-Faure, ont également été tracées.


De nouvelles plantations


Enfin, sept arbres adultes (2 melias, 2 savonniers et 3 poiriers à fleurs) ont été plantés : des végétaux adaptés au milieu urbain, choisis, notamment, pour leur petit développement et leur grande résistance à la sécheresse, qui viennent compléter les platanes et tilleuls existants. Un coin de verdure a par ailleurs été aménagé côté porche, à l’angle du bâtiment. Le tout a été complété par des jardinières de couleur bleue.


Une opportunité pour de  nouveaux commerces


Il ne reste plus qu’aux propriétaires du secteur Zamenhof de se saisir de l’opportunité qui leur est offerte, au travers de ce nouvel aménagement, pour réhabiliter leurs biens. Grâce aux divers dispositifs mis en place par la Ville et ses partenaires, des aides sont désormais possibles. L’aménagement des terrasses devant les deux restaurants laissés vacants pourrait, en outre, susciter de nouvelles vocations. 

 

La création d’un écosytème

 

On assiste aujourd’hui à la création d’un écosystème avec les installations successives de plusieurs ateliers boutiques, côte Jacquemart, l’ouverture, en septembre, d’une Digitale Académie, rue Mathieu-de-la-Drôme, celle, prochaine, d’un restaurant, place Perrot-de-Verdun, et encore l’inauguration de deux nouveaux établissements, début février, place Maurice-Faure : un bar à jeux dans l’ex-magasin Rivoire et un bar à jus dans l’ex-magasin Marionnaud que viendra compléter plus tard un restaurant en lieu et place du maraîcher… C’est tout le centre historique qui est en train, peu à peu, de renaître... 

 

Un fort soutien de la Région et du Département

 

Cette opération, qui approche le million d’euros (TTC), a bénéficié d’un fort soutien de la Région Auvergne Rhône-Alpes (393 000 € HT) et du Département de la Drôme (157 000 € HT), tous deux partenaires privilégiés de la Ville pour la redynamisation du Centre historique. Par ailleurs, les travaux d’enfouissement des réseaux (35 000 €) a été pris charge par le SDED.