Le musée de la Chaussure dévoile ses trésors

Le 17 novembre 2020

Chaque semaine, le musée de la Chaussure vous invite à découvrir, via les réseaux sociaux de la Ville de Romans, une sélection de pièces puisées au sein de ses collections ainsi que les histoires et anecdotes qui y sont attachées. Une sorte de cabinet de curiosités que vous brûlerez d’envie de voir, sitôt le confinement terminé.

Improbable !

Cela aura peut-être une résonance auprès de certains Romanais. Imaginez-vous que dans les années 60, il existait un manuel de la bonne vendeuse. Cet abécédaire prodiguait les bonnes manières d’être et de servir la cliente Charles-Jourdan. Vous vous tordrez de rire à n’en pas douter en l’écoutant sur l’un des fauteuils audio qui vous tendent les bras dans les nouvelles salles du musée. Mais vous prendrez également à rêver d’avoir une telle vendeuse à vos pieds !

 

Inventif !

Beaucoup d’entre vous connaissent les Dr. Martens mais saviez-vous que ces chaussures, un temps symbole d’une jeunesse contestataire, avaient été conçues, en 1946, par un jeune médecin allemand du nom de Klaus Martens ? S’étant blessé en skiant, il s’était fabriqué, pour pouvoir marcher, des bottes avec une semelle en caoutchouc taillée dans un pneu… Dans les années 90, la Dr. Marteens s’assagit et devient romantique. La marque associe alors esprit rebelle et flower power.

Royal !

On déroule le tapis rouge pour accueillir en grande pompe des chaussures ayant appartenu à la famille De Grimaldi. On peut y voir notamment les délicats escarpins de la princesse Grâce de Monaco et l’imaginer chausser ainsi, marchant gracieusement dans les grands salons de son palais, au bras de son époux, le prince Rainier. Vous verrez également tout à côté d’impressionnantes bottes de neige ayant appartenu au prince Albert II de Monaco.

A la hauteur !

Et si nous faisions un bon dans le temps. Connaissez-vous l’histoire des chopines vénitiennes ? Les courtisanes, à Venise, étaient juchées sur des sortes de mules dotées d’une épaisse semelle compensée. Elles pouvaient atteindre jusqu’à 54 cm de haut, si bien qu’il leur fallait une escorte de domestiques pour marcher. Censées afficher extravagance et fortune, elles répondaient néanmoins à une fonction : protéger les pieds et les robes de la boue en période d’inondations.

Vers l’infini…

Il existe ainsi une multitude d’histoires et d’anecdotes, toutes plus passionnantes les unes que les autres. Autant que d’objets conservés dans les collections du musée, plus de 20 000, mais tous ne sont pas exposés. Certaines vous ramèneront aux temps anciens, jusqu’à l’antiquité, d’autres feront écho à votre quotidien, d’autres encore prendront des allures de contes de fées. N’hésitez pas à suivre l’actualité du musée sur nos réseaux et à en franchir les grilles dès le confinement terminé. Qui sait si vous ne croiserez pas, au détour d’un couloir, la  merveilleuse Cendrillon ou encore  l’ingénieux chat botté ?

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